|
|
|||||
|
|
DE LA VILLE DE PARIS.
|
121
|
|||
|
[i673]
seur six piedz, et le tour de la largeur avoit quatre toises moins deux piedz et demy. Et tenoit ledict arc de l'ordre ionique et estoit revestu d'ung grand frontispice.
Et au meilleu dudict arc y avoit ung grand arc carré de neuf piedz huict poulces sur quatre piedz de hault, dans lequel estoit une table de cinq piedz dix poulces de hault, dans laquelle estoient escriptz les vers grecs ■ et latins qui ensuivent à la louange de lad. Ville, com-prenans les singullaritez et choses singullieres et vertueuses qui se trouvent en icelle; et estoient escriptz en lettres d'or sur champ d'azur, en lettres capitalles faittes à l'anticque, ainsy qu'il ensuict :
AETKETIH DOAEQN MITHP K AI EAE0AON ANAKTON, ©ETAOriHS KlfîN BOTAHS TO 2TNEAPION ARPON,
[TOT, JTTMNASION SO$OTS HOPOS EMIIOP1HS BA0TnAOT-OINOT K AI SITOT KÛ^ÛN TPO<POS OT0ATOESSA,
[EUN, nAOIGN OOPTHTQN STOAOS AUTETOS ESMOS AMA-
[TE, ANAPfiN nANTOAAIKlN TE IIANHrTPIS, ENAAmHN
[miN,
OnAQN OUAITON TE IIANOnAIA RAI 2TPATOS III-
[NAÏÎN, MOTSAON XAPITQN TE AOMOS OIAOS AAAA TEX-nANTOIHN ArOPH TE RAI EPrASTHPION ETPT, ETSEBIHS AE AIKHS 0' IAPTMHS «MAOEENIH TE,
[AOS, H nOAEON nOAIS, H nOAIS ANTinOAOT nOAOS AA-
NTN AE nEPIKTTONEASI OOAOIO nOAQNIAS AAAH,
TOISI nOAQNOISI EEINOIS1 SONOIS KAI APISTOIS,
ANTI nOAITfiN IAIHN OTS KHPO0I MAAAON,
AM<t>ArAnOEOMENH AEXETA1 TE QlAOtDPONEOTTE,
E1NEKEN ETHOTHS OIAON EIS BASIAHOS AAEAOON,
[SAN O. ON SOETEPON BASIAH nAM¥H<DEI EXEIPOTON H-
[Page 80, a" 7.]
Salve Vrbs magna, parens Mvsarvm , magna virorvm , qvae regni capvt, astreaae qvaeqve 1nclita sedes, Regis qvae Phoebi. Nvnc omnes lavdibvs vni <-) Certarvnt vrbes. Tibi celsa palatia Romae Templorvm ingentes moles pontesque svperbi o,
|
Seqvana qvos svbter nitidis delaihtvr vndis <4', cvi longas onerat naves c1rcvmi.ita tellus tam cereris bacchiqve ferax qvam avt vbereglebae. aegyptvs dives aut creta est fertilis; vnis artibus ingenvis celebres tv vinc1s athenas, Et silvas Academi et amoeni cvlta Lycoei. Dent Superi cum Principibvs ivstisqve piisqve Pace svb aeterna propria haec tibi dona frvisci.
[Page 79, D° G. j
Pour l'accompagnement dudict arc y avoit deux masques de femmes es deux costez; et pour l'amortissement du carré, corniches, frizes .et architraves, estoient mises ct apposées Jes armoiries pendantes à deux faces du Roy de France et de Pollongne iny parties, celles de Polongne avec celles de France.
Dans les flancs dudict arc y avoit aussy des histoires faittes à platte peinture pour enrichissement, sçavoir est :
A l'une des joues ou flânez dudict arc et ouverture d'icelle, estoit ung tableau representant une Casiopée pour signiffier l'estoille nouvelle qui apparut envyron eu ce temps; et pour inscription estoient apposez quatre vers, asscavoir deux latins et deux autres grecs qui ensuivent :
TEITONEOTSA nOAÛ KAS1N EIS BAAIAEIA nOAQNQN KASSIOnH KAAEOTSA NEON <l>AOS H^E KOMHTOT O.
[Page 8a , u- aa. J
Régna novvs nvlli feralis criné cometés In melivs mvtat septem svbjecta trioni.
[Page 8a, n" s3.J
Dans l'aultre joue et Hanc dudict arc estoient escriptz cinq vers latins au dessoubz les armoiries de France, faittes d'or sur le fondz d'azur; el portoient lesdictz vers le bon heur des troys Freres, sçavoir est : du Roy de France Charles IX, d'Henry Roy de Polongne, et de Monsieur le Duc d'Allençon, en la sorte qui ensuict :
Tres tria concordi partiti foedere régna Fratres sorte Dei: qvorvm regnabit ad ortvm Et Polon HERIC VS; FRANCISCUS ad Hesperonalti Rex érit Oceani; media sed CAROL.VS arce
IMPERII MEDIO CEV IvPITER ORBE SEDEIÎIT (5>.
[ Page 80 , n° 8.]
|
||||
|
|
|||||
|
'l) L'inscription grecque n'a pas été reproduite par Dom Félibien (p. 437).
(2) Au Registre : NON ; corrigé d'après la leçon de Dom Félibien.
(3) Au Registre : POTES, comme plus bas HERicus pour HENR1CUS. O Au Registre : SUBTIS; corrigé d'après la leçon de Dom Félibien.
(5) Le passage qui se rapporte à François d'Alençon fait allusion au projet de son mariage avec Elisabeth d'Angleterre, lequel projet échoua deux fois, ainsi qu'il était déjà arrivé avec ses deux frères aînés. Voir ci-dessus la note 11 de la page 95 et la note 1 dé la page 101. — Pour plus de détails sur cette double négociation, cf. l'étude du comte Hector de lu Ferrière intitulée : Les Projets de mariage d'une reine d'Angleterre, 1882.
|
|||||
|
|
|||||
|
vu.
|
if)
|
||||
|
|
|||||